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Un contrat doctoral est proposé dans le domaine de la physico-chimie théorique pour réaliser un développement méthodologique afin de simuler la dynamique des électrons de basses énergies dans la matière. Les objectifs sont de mieux comprendre comment les électrons secondaires émis lors de processus de radiolyse diffusent et se relaxent dans la matière environnante avant d’être solvatés ou piégés. Les processus de collisions élastiques et inélastique dans la matière sont encore mal connus. Nous travaillerons sur les petites molécules ou des atomes piégés au sein d’agrégats moléculaires.
Les méthodes employées reposeront sur la théorie de la fonctionnelle de la densité dépendant du temps. Ces approches doivent permettre de simuler la dynamique des électrons dans une environnement fixe ou dynamique. Le programme de travail impliquera une partie de conception des algorithmes (6 mois), un phase d’implémentation (1 an) et une phase de validation et d’application (1 and et demi). Une comparaison avec les données expérimentales est prévue avec les collaborateurs de l’équipe d’accueil. Les développements seront opérés dans le logiciel deMon2k.
Le ou la condidat-e retenu-e devra avoir reçu une bonne formation en chimie physique et/ou en chimie quantique, être motivé-e et travailleur-se. Une expérience préalable en simulation numérique (e.g. dynamique moléculaire classique, dynamique électronique) acquise par exemple lors de stages de recherche de Master sera un avantage ; de même que des bases en programmation informatique. Ce sujet de thèse fait partie d’un projet plus vaste financé par l’Agence Nationale de la Recherche (projet BIRD). Le doctorant-e devra donc montrer sa capacité à travailler en équipe au sein d’un consortium réunissant plusieurs équipes de recherche.
Contexte de travail
L’Institut de chimie physique est une UMR entre le CNRS et l’université Paris Saclay spécialisé dans les recherches fondamentales et appliquée. Un groupe de chimie théorique (ThéoSim) composé d’une dizaine de permanent fait partie du laboratoire. Il constitue un cadre de travail particulièrement stimulant pour réaliser une thèse de doctorat. Le doctorant sera amené à participer pleinement à la vie scientifique de l’équipe (séminaires de groupe, vie de laboratoire…). Des participations à des conférences nationales ou internationales seront demandées au cours de la thèse.
Contraintes et risques
Pas de risques particuliers
Les horaires de travail sont standards avec possibilités de télétravail.